S'il me fallait vous conter
S’il fallait vous conter cette vie
Tant de maux qui glace d’effrois
J’aurais beaucoup de choses à dire
Sans broyer encore plus de noir
Dans cet espace si loin fermer
A l’abri des indiscrets regards
Pas un seul instant pour rêver
Les yeux rougis, visage hagard
Dans ces chemins fous traverser
Ou la tendresse c’était les coups
Pas une seconde pour être aimé
Que les blessures tracées partout
S’évader était dans mon esprit
Entourer par de très hauts murs
Que des pleurs dans cette vie
Les membres cassés bien sûr
Ce n’était que brûlures de l’âme
Le cœur battait de tristesses
Ces violences un vrai traquenard
Qui rendait fou dans la détresse
Dans ces lieux, le ciel était gris
Vivre là, comme de folles ombres
Aux espoirs à présent loin partis
De ce monde ou les êtres sombres
Ces années ne sont pas une légende
Elles reviennent vraiment me hanter
Croyant avoir oublié dans le temps
Ce passé vient encore me torturer
Parfois quelques lueurs m’arrivent
Apportant à mon esprit une trêve
Hélas! Ces nouvelles sont tardives
Il est tard, je ne vis plus mes rêves
Altaîr